Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Par : Brigitte BègueLecture : 6 min.
Selon l’anthropologue Georges Arbuz, il n’y a rien de pire pour une société que de s’occuper de personnes en syndrome de glissement, autrement dit qui n’ont plus le goût de vivre. Ce qui arrive souvent en EHPAD. C’est pourquoi les professionnels doivent être mieux formés à l’écoute des sujets âgés.
Vous avez déjà beaucoup publié sur la vieillesse. Qu’est-ce qui a motivé ce nouvel ouvrage ?Je suis engagé dans un projet avec une dizaine d’EHPAD pour améliorer l’écoute et l’accompagnement des résidents et de leurs proches. En tant qu’anthropologue, je travaille sur le terrain, et je me suis aperçu que la majorité des soignants et des professionnels du secteur médico-social connaissaient mal les sujets âgés, le monde qu’ils ont connu jeunes, les changements dont ils ont été témoins, la façon dont ils vivent leur avancée en âge. Ils sont souvent démunis aussi quand ces derniers leur rapportent les événements douloureux de leur vie, leur crainte par rapport à leur fin de vie. Ce livre est là pour les aider à mieux connaître cette population et à être plus à l’aise dans les moments d’échange, eux qui doivent être à la fois les garants de la vie et…
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