Publié le : Dernière Mise à jour : 29.12.2017Lecture : 3 min.
Robert Lafore. Professeur de droit public à l’université de Bordeaux-Institut d’études politiques.
Le moins que l’on puisse dire est que les personnes âgées, surtout celles qui entrent dans la qualification de « dépendantes », ont occupé la scène médiatique ces derniers mois. Pas de « canicule » meurtrière cette fois-ci, mais, depuis l’enquête de Florence Aubenas sur la grève au sein de l’EHPAD Les Opalines jusqu’à la récente émission télévisée Cash investigation portant sur les établissements privés lucratifs, il n’y eut guère de semaines sans que l’on aborde la question. Et, comme souvent, le miroir que tendent les médias est inquiétant : surcharge de personnels sous-payés condamnés à des cadences infernales pour les soins et les toilettes, insuffisance des financements dédiés aux établissements, personnes âgées aux limites de la maltraitance, hégémonie des logiques managériales mortifères pour l’accompagnement et la relation…Avec, évidemment, une bien moindre visibilité, le secteur connaît dans le même temps une recomposition d’ampleur du côté de ses modalités de financement. Dans le cadre de la loi « adaptation de la société au vieillissement »…
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