Dispositifs d’accueil : vous avez dit inconditionnel ?
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Par : Nicolas CochardLecture : 7 min.
Pour les personnes sans domicile, en particulier celles qui souffrent d’addictions, l’inconditionnalité de l’accueil rencontre bien des obstacles. Pourtant, les pratiques évoluent, sous l’effet notamment de la montée en puissance de la réduction des risques, ont témoigné des acteurs de l’hébergement et de l’addictologie lors d’un récent colloque.
« Je me souviens de cette époque où, à l’entrée du CHRS [centre d’hébergement et de réinsertion sociale], le travailleur social me présentait l’éthylotest pour savoir si j’avais bu et si je pouvais monter dans la chambre. Parfois, même s’il faisait – 2 °C à l’extérieur, il me disait : « Tu restes dehors, le règlement, c’est pas d’alcool. » Cette pratique a disparu dans beaucoup d’endroits, mais ça existe encore », relate Jean-François Krzyzaniak. Cet ancien sans-domicile fixe est membre du groupe d’appui national « santé » de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS, nouveau nom de la FNARS). Il a témoigné lors d’un colloque organisé par cette dernière avec la Fédération Addiction, le 9 octobre à Paris, sous le thème « L’accueil inconditionnel au défi des consommations ».« L’inconditionnalité…
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