Le système de l’AEEH est perfectible, selon l’IGAS
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.10.2017Par : Diane RoubinowitzLecture : 4 min.
Si l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) est une « prestation en plein essor », elle constitue toutefois une « réponse imparfaite aux besoins des familles ». C’est ce que constate une mission de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans un rapport relatif à la gestion de l’AEEH publié le 23 octobre(1). Versée sans condition de ressources, l’allocation vise, pour rappel, à aider les familles à faire face aux frais d’éducation et de soins entraînés par le handicap d’un enfant à charge de moins de 20 ans. Des compléments d’allocation peuvent leur être accordés en fonction des dépenses liées au handicap, de la réduction ou de la cessation d’une activité professionnelle par l’un des parents ou de l’embauche d’un tiers.« Evaluer ses conditions d’attribution et de suivi ainsi que la qualité du service rendu aux usagers. » Tel était l’objectif de la mission de l’IGAS face à une croissance du nombre d’enfants porteurs de handicap devenus plus visibles au plan institutionnel. Dans son rapport, elle estime que, si le système actuel de l’AEEH présente de « grands avantages » (facilité d’accès, souplesse de gestion, couverture d’une très grande diversité de dépenses),…
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