Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, la population vieillit aussi
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.10.2017Par : Diane PoupeauLecture : 2 min.
Dans l’édition du mois d’octobre de sa lettre d’actualité En bref(1), le commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) aborde le sujet du vieillissement de la population des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV).Si les quartiers prioritaires d’ancienne et de nouvelle génération « restent caractérisés par leur extrême jeunesse (quatre habitants sur dix ont moins de 25 ans dans les QPV contre trois sur dix en France, QPV inclus), leur population, malgré tout, vieillit ». En 1990, les personnes de plus de 60 ans représentaient ainsi 11,9 % de la population des quartiers relevant de la politique de la ville. Entre 1990 et 2010, les personnes de 60 à 74 ans résidant dans des quartiers prioritaires ont augmenté d’un quart (leur nombre passant de 394 000 à 494 000) et celles de plus de 75 ans de moitié (passant de 170 000 à 263 000).Les femmes sont particulièrement représentées dans la population des QPV âgée de plus de 75 ans. Cette situation peut s’expliquer, selon le CGET, par la surmortalité des hommes habitant ces quartiers par rapport aux femmes, par le départ de certains hommes étrangers âgés isolés dans leur pays d’origine, ou encore par l’arrivée tardive…
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