Ce droit n’est pas nouveau, il fait partie de la loi de 2007 sur le droit au logement opposable (DALO). Son intérêt a été réitéré en 2015 dans le cadre du plan de lutte gouvernemental contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Il permet, en effet, aux personnes sans adresse fixe de se faire domicilier au CCAS [centre communal d’action sociale] ou, à défaut, auprès d’une association, afin de préserver l’accès à leurs droits. C’est une avancée sociale car la domiciliation conditionne l’entrée aux administrations, aux établissements scolaires, aux employeurs… Sans adresse, c’est un peu la double peine : pas de carte d’identité, de couverture sociale, d’allocations chômage, de droit de vote, de citoyenneté… L’enjeu est important : en 2015, selon la Fondation
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