La Fédération des acteurs de la solidarité et l’Unicef pour un droit à l’unité familiale dans l’hébergement
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 23.10.2017Par : Marion EsquerréLecture : 2 min.
Dans la nuit du 4 au 5 septembre, 63 % des 1 172 mineurs concernés par une demande d’hébergement d’urgence auprès du 115 (hors Paris et petite couronne parisienne), ont passé la nuit dans la rue, selon une édition spéciale du « baromètre du 115 » réalisé périodiquement par la Fédération des acteurs de la solidarité. A Paris, le même soir, sur les 247 nouvelles familles (soit 743 personnes, dont 386 mineurs) qui avaient formulé une demande d’hébergement, seules 33 ont obtenu une réponse positive, soit 67 personnes, dont 34 mineurs. En d’autres termes, 352 mineurs concernés par une demande d’hébergement (sur 386, soit 87 %) ont dormi dans les rues de Paris cette nuit-là, faute de places disponibles. La situation était particulièrement grave en Seine-Saint-Denis, où seuls 12 % des mineurs en famille concernés par une demande au 115 ont été hébergés, dont seulement 6 enfants de moins de 3 ans sur 37…« Zéro enfant à la rue : on est loin du compte ! », résument la Fédération des acteurs de la solidarité et l’Unicef France à la veille de la Journée mondiale du refus de la misère et du lancement, par Emmanuel Macron, d’une concertation sur la lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques