L’idée qu’il fallait une justice pour mineurs a germé pendant la Révolution française, puis s’est concrétisée dans le premier code pénal de 1810. Jusque-là, les enfants de moins de 16 ans – c’était l’âge de la majorité pénale à l’époque – étaient soumis au même système judiciaire que les adultes. Tout d’un coup, on a pris conscience que l’on ne pouvait pas leur appliquer les mêmes peines et, surtout, qu’il fallait remettre les enfants sur la bonne route. L’idée sous-jacente était qu’ils devaient plutôt être rééduqués que punis. A partir de là, on s’est intéressé à eux et on a commencé à les recenser, ce que l’on n’avait jamais fait.
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