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« Depuis toujours, la justice pour mineurs hésite entre éduquer et punir »

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« Mauvaise graine », « sauvageons », « blousons noirs »… Au fil du temps, les mots changent pour qualifier les jeunes délinquants, mais le débat oscille toujours entre protection et coercition. Du début du XIXe siècle jusqu’aux années 1980, l’historien Mathias Gardet nous raconte ici les contours d’une histoire passionnante et méconnue, celle de la justice pour enfants.
Quand la justice a-t-elle commencé à s’intéresser aux enfants ?L’idée qu’il fallait une justice pour mineurs a germé pendant la Révolution française, puis s’est concrétisée dans le premier code pénal de 1810. Jusque-là, les enfants de moins de 16 ans – c’était l’âge de la majorité pénale à l’époque – étaient soumis au même système judiciaire que les adultes. Tout d’un coup, on a pris conscience que l’on ne pouvait pas leur appliquer les mêmes peines et, surtout, qu’il fallait remettre les enfants sur la bonne route. L’idée sous-jacente était qu’ils devaient plutôt être rééduqués que punis. A partir de là, on s’est intéressé à eux et on a commencé à les recenser, ce que l’on n’avait jamais fait. Ces enfants n’étant plus noyés dans la masse, on s’est aperçu que plusieurs…
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