Déserts médicaux : l’indicateur utilisé soulève des critiques
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.10.2017Par : E. C.Lecture : 3 min.
Dans un communiqué commun diffusé le 29 septembre, huit organisations des champs médico-social et sanitaire(1) contestent l’indicateur utilisé « pour déterminer les territoires fragiles ou “déserts médicaux” » dans le cadre de l’élaboration des plans régionaux de santé (PRS) pour la période 2018-2022. Si l’indicateur incriminé, l’accessibilité potentielle localisée (APL), a été élaboré en 2012, plusieurs membres de conférences régionales de la santé et de l’autonomie (CRSA) ont constaté que les agences régionales de santé (ARS) se basaient uniquement sur l’APL pour définir le zonage des territoires de santé. L’accessibilité potentielle localisée, « exprimée en nombre de consultations par habitant et par an », prend en compte la distance entre le domicile et le médecin généraliste, calculée à partir d’un temps de trajet en voiture, rappellent les huit signataires. Cependant, elle « ne tient pas compte des modalités de déplacement en zones très urbanisées (transport en commun, à pied), ni du fait que les plus pauvres ne disposent pas de voiture, en zones urbaines comme en zones rurales ». Cet indicateur ne prend pas non plus en compte l’accès aux spécialistes (gynécologues, pédiatres,…
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