Publié le : Dernière Mise à jour : 27.09.2017Par : Stéphanie MauriceLecture : 10 min.
L’APEI de Lens a créé une unité de vie pour les personnes handicapées mentales vieillissantes, trop bousculées par les rythmes habituels des collectivités. Elles y trouvent une bienveillance et une sérénité qui améliorent leur santé. Un peu comme si elles étaient chez elles.
Les cheveux encore ébouriffés de sa nuit de sommeil, Justin boit à petites gorgées son café du matin. Il est 10 heures et personne ne le presse, dans l’unité de vie pour personnes déficientes mentales vieillissantes Les Goélands, à Loos-en-Gohelle (Pas-de-Calais). Justin est à la retraite, et ce lieu lui offre le rythme paisible dont il a besoin. Pas l’agitation du foyer qu’il a connu, avec ses levers à heure fixe, ni le planning de l’ESAT (établissement d’aide par le travail) où il a travaillé.Cette annexe du foyer de vie des Glycines – dépendant de l’APEI (Association de parents, de personnes handicapées mentales et leurs amis) de Lens – a été créée pour remédier à une inadaptation du cadre habituel aux résidents qui prenaient de l’âge. Directrice du pôle « habitat et vie sociale », Nadine Lancel se souvient de l’épisode déclencheur : « Une de nos résidentes a crié pendant…
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