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Yasmine Bouagga : « La crise des migrants est une crise des politiques publiques d’accueil »

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Centres de rétention, campements, « hotspots »… Une myriade de lieux de mise à l’écart émaillent les parcours des migrants, où ils sont enfermés, surveillés, triés. L’Europe traverse-t-elle une crise de l’hospitalité ? Réponse de la sociologue Yasmine Bouagga, pour qui la fabrication de ces camps ne doit rien au hasard.
Comment définissez-vous les camps ?Dans le cadre de cet ouvrage collectif, nous appelons « camps » les regroupements de personnes migrantes. Nous n’avons pas voulu donner de définition précise car il y a une très grande hétérogénéité des espaces et de leur organisation. Cependant, deux pôles antagonistes existent : d’un côté, les camps encadrés par les Etats tels les centres de rétention administratifs ou les hotspots installés aux frontières, véritables lieux d’enfermement ; de l’autre, les campements informels constitués de tentes, de cartons, sur un bout de trottoir ou un terrain vague, et qui se font en marge des dispositifs publics. Entre les deux, il y a des hybridations, voire des transformations de l’un à l’autre. Un campement informel comme celui de Calais a pu être investi au fur et à mesure par des organisations humanitaires…
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