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Social : la mort en douce

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Les grandes mobilisations du travail social sont derrière nous et ce qui faisait le sens des institutions et des métiers sociaux se meurt. C’est un sombre constat que dresse Laurent Ott, philosophe social(1). Pour exister de nouveau, les travailleurs sociaux doivent apprendre à ne plus avoir peur, avance-t-il. Il plaide pour le recours à la pédagogie sociale afin d’investir les espaces en friche de la socialité, de l’économie, de l’environnement ou de la politique.
« La disparition des grandes figures du travail social(2), héritières des progrès sociétaux d’après guerre, nous amène à nous interroger ce qui se passe dans notre secteur. On ne voit plus ou l’on n’entend plus guère de collectifs NRV (Nous restons vigilants), de groupes de travailleurs sociaux engagés ou enragés dans la refondation du sens de leurs métiers. Nous sommes loin d’appeler, comme il y a plus de dix ans, à des états généraux et généreux du social. Nous sommes loin des doléances, des revendications et des proclamations. Sans doute ne faut-il pas le regretter, si l’on considère combien ces démonstrations et proclamations sont restées incantatoires…
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