Plusieurs mobilisations dénoncent des dispositifs en souffrance
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Publié le : Dernière Mise à jour : 31.12.2017Par : Maryannick Le BrisLecture : 7 min.
C’est au moment des Assises nationales de la protection de l’enfance (voir ci-contre) qu’ils ont rejoint Paris au terme d’une marche de huit jours qui a convergé vers une manifestation nationale. Le 4 juillet, un collectif d’une dizaine de travailleurs sociaux, parti le 27 juin d’Angers et ponctuellement rejoint par d’autres pendant leur parcours, a voulu porter publiquement la parole d’un secteur en souffrance. La réorganisation des places d’accueil par appels à projets, en Maine-et-Loire, qui sonne le glas de pas moins de cinq associations historiques sur le territoire, est venue cristalliser la crise traversée dans plusieurs départements.« Créer un collectif national »Au total, environ 850 personnes se sont mobilisées à Paris, selon Christian Lemaire, secrétaire départemental de SUD Santé-sociaux en Maine-et-Loire, organisation qui a soutenu le cortège des « marcheurs ». Arrivés au palais des congrès, ces derniers ont dû forcer le passage, non sans heurts avec les forces de l’ordre, pour réussir à lire une déclaration devant les participants aux assises. Dans la foulée, une assemblée générale a débouché sur la décision d’appeler à une mobilisation nationale le 21 septembre, « dans…
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