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« Formations : le temps des grandes manœuvres

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Robert Lafore. Professeur de droit public à l’université de Bordeaux-Institut d’études politiques
Les divers diplômes du travail social se sont structurés au fil du temps sans qu’une logique explicite ait présidé à leur mise en place. Fruits pour certains d’une histoire ancienne ou produits de la grande période de modernisation et de technicisation de l’aide sociale dans les années 1960, ou encore liés à une logique de stratification par division et hiérarchisation du travail, les diplômes sociaux ne présentent guère d’unité professionnelle ni d’homogénéité conceptuelle. A l’instar du secteur tout entier, construit par la loi de 1975 plus du fait de la réunion de segments organisationnels soustraits à d’autres secteurs d’action publique (sanitaire, éducatif, justice) qu’à partir d’une cohérence globale, les professions du social se présentent comme un assemblage de corporations distinctes et qui se conçoivent encore largement comme telles.Certes, des tentatives d’intégration de cet ensemble dans un tout cohérent n’ont pas manqué, depuis l’apparition de la notion même de « travail social » jusqu’à la création des IRTS, appelés originellement…
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