Publié le : Dernière Mise à jour : 13.08.2017Lecture : 1 min.
Le SNPES (Syndicat national des personnels de l’éducation et du social)-PJJ-FSU, la CGT-PJJ, le Syndicat des avocats de France, le Syndicat de la magistrature, l’Observatoire international des prisons et la Ligue des droits de l’Homme ont, le 22 juin, dans un communiqué, demandé au gouvernement de se saisir d’urgence du sujet de l’incarcération des mineurs. Plusieurs de ces organisations avaient déjà tiré la sonnette d’alarme en avril dernier. Au 1er juin, « 851 mineurs étaient détenus en France. Un seuil qui n’avait plus été atteint depuis 15 ans. Le nombre de mineurs détenus suit depuis octobre 2016 une courbe de croissance exponentielle particulièrement inquiétante (+ 16,2 %) », précisent les signataires. Une hausse marquée « par un recours de plus en plus fréquent à la détention provisoire et par des condamnations à des peines de plus en plus longues ». Les organisations rappellent que « les effets destructeurs de l’incarcération, désormais connus et largement documentés, sont décuplés pour les jeunes » et que « mener un travail éducatif individualisé dans un environnement où le collectif est omniprésent, entravé par des contraintes pénitentiaires, s’avère extrêmement difficile ».…
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