Publié le : Dernière Mise à jour : 21.09.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
« Les “french doctors” sont connus partout dans le monde », fait remarquer Christian Rollet, inspecteur général honoraire des affaires sociales, avec une admiration teintée d’envie. Ce n’est pas le cas des professionnels de l’action sociale, et pour une raison simple : leur manque d’intérêt pour la dimension internationale du travail social comme pour la dimension sociale de la mondialisation, développe-t-il. Par exemple, en 2014, on recensait seulement une petite quinzaine de Français – dont l’auteur – sur environ 2 000 participants à la biennale mondiale sur le travail social organisée en Australie. Il y a encore moins de Gaulois – c’est-à-dire aucun – dans les instances dirigeantes des trois grandes organisations internationales du secteur : le CIAS (Conseil international d’action sociale), l’AIETS (Association internationale des écoles de travail social) et la FITS (Fédération internationale des travailleurs sociaux). Quant à la recherche française en travail social, elle ne franchit pas non plus les frontières. Pas plus que les apprentis travailleurs sociaux hexagonaux, peu concernés par les dispositifs de mobilité internationale du type Erasmus. Bref, en un mot comme en mille,…
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