Publié le : Dernière Mise à jour : 31.12.2017Par : Caroline HelfterLecture : 11 min.
Aide sociale à l’enfance, protection judiciaire de la jeunesse, Education nationale et psychiatrie infanto-juvénile remplissent leur mission auprès de la majorité de leur public. Mais certains enfants et adolescents les mettent en difficulté. Plutôt que de rejeter la faute sur les intéressés, vite qualifiés d’« incasables », des professionnels s’interrogent sur leur part de responsabilité dans ces échecs de prise en charge. Et sur les moyens d’y remédier.
Le diagnostic n’est pas nouveau : pour se construire dans de bonnes conditions, les enfants et adolescents doivent se voir proposer des modes d’accompagnement sécurisants et cohérents. L’aide sociale à l’enfance (ASE) et la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) ont acté la nécessité de veiller à cette sécurisation des parcours. Mais « au-delà de l’injonction à l’“organisation réussie de la continuité” » – comme le formule une note d’orientation de la direction de la PJJ(1) –, « on observe de fortes tensions entre la visée et ses déclinaisons concrètes », analyse Pierrine Robin, maître de conférences en sciences de l’éducation et spécialiste des trajectoires des jeunes en protection de…
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