Publié le : Dernière Mise à jour : 25.09.2017Par : C. H.Lecture : 4 min.
L’usage de l’exclusion temporaire de collégiens semble se banaliser. C’est pourtant la porte ouverte au décrochage. Pour éviter que des centaines d’élèves se retrouvent à la rue, le conseil départemental de Seine-Saint-Denis s’est doté d’un programme novateur.
Certains mois, « ce sont chaque jour les effectifs d’un collège entier d’élèves qui sont temporairement exclus », constate le sociologue Benjamin Moignard, auteur d’une recherche sur les exclusions temporaires (de un à huit jours) qui ont eu lieu en 2012-2013 dans 76 collèges de trois départements franciliens (Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis et Essonne)(1). Sur cette période, de un à huit élèves ont été provisoirement renvoyés chaque jour de classe par chaque établissement, note le codirecteur de l’Observatoire universitaire international éducation et prévention (OUIEP).Quels sont les motifs les plus courants d’exclusion temporaire – la sanction la plus grave avant l’exclusion définitive ? Dans près de trois quarts des cas, il s’agit de « formes d’insolence relativement mineures, des retards ou des absences, alors que les formes les plus dures, en particulier les violences physiques…
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