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Ni anges, ni démons

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Serquigny, dans l’Eure : 2 003 habitants, une supérette, deux bistrots, une boucherie et un salon de coiffure. Quelques familles et beaucoup de retraités. Quand l’Etat a décidé de fermer la « jungle » de Calais, les migrants qui l’occupaient ont été répartis dans 450 centres d’accueil et d’orientation (CAO) sur l’ensemble du territoire. Serquigny a été choisi pour accueillir 30 jeunes Afghans, qui ont été installés dans des HLM au cœur du village. A cette annonce, beaucoup d’habitants ont été contrariés, le Front national se saisissant de l’opportunité pour jouer sur les peurs et appeler à manifester contre leur venue. En face, Lionel Prévost, le maire du village, a eu un message clair : « N’ayez pas peur ! » Dans son sillage, des habitants se sont levés pour tendre la main aux étrangers. « On avait des craintes au début, explique un habitant de l’immeuble HLM. On se posait forcément beaucoup de questions : sur le fait que ce ne soient que des hommes, sur la religion, sur al-Qaida… Puis on a appris à les connaître. » Les voisins constatent que, depuis leur arrivée, aucun incident n’est à déplorer et que les Afghans font preuve d’une grande reconnaissance pour l’aide qui leur est apportée.…
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