La catégorisation des migrants entrave leurs droits, selon plusieurs organisations
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
La « distinction entre les bons réfugiés, relevant du droit international, et les mauvais migrants – économiques – est une dichotomie qui n’a pas lieu d’être, puisque les motivations se confondent ». Ce constat a été rappelé lors d’une conférence de presse organisée le 30 mai par le Secours catholique, la Cimade, JRS (Jesuit refugee service) France et le Centre de recherche et d’action sociales (CERAS), à l’occasion de la parution d’un numéro spécial de sa Revue Projet(1). Le sujet, a souligné son rédacteur en chef, Jean Merckaert, est d’actualité au regard des contextes migratoire et politique : alors que commence une nouvelle mandature présidentielle, il est lié aux choix français en matière d’immigration et aux politiques européennes, voire internationales. « Serait-il donc temps d’envisager une adaptation de la convention de Genève ? Et de faire en sorte que l’instrument de protection des réfugiés, au cœur de l’organisation de l’asile, soit adapté aux réalités des migrations forcée d’aujourd’hui ? », interroge dans la revue François Gemenne, chercheur au Centre de recherches internationales (CERI) de Sciences Po. Avant d’ajouter qu’il est urgent de ne rien changer : « Nous avons…
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