« Garantir aux personnes placées sous main de justice (PPSMJ) un accès aux soins équivalent à la population générale », « limiter les facteurs de risques propres à la mesure et faire de celle-ci une opportunité d’amélioration de la santé globale des personnes » et, enfin, « contribuer à leur réinsertion ». Pour atteindre ces grands objectifs, les ministères de la Justice et des Affaires sociales et de la Santé ont lancé, à la fin du mois d’avril, soit peu de temps avant le second tour de l’élection présidentielle, une nouvelle « Stratégie santé des personnes placées sous main de justice » pour la période 2017-2021(1). Ce document « a vocation à poursuivre et renforcer la dynamique engagée depuis 2010 » lorsque avait été lancé un premier plan d’actions stratégiques de quatre ans(2).
Alors que le plan 2010-2014 visait essentiellement les personnes détenues, la nouvelle stratégie élargit son action à toutes les personnes « sous main de justice », c’est-à-dire les personnes confiées à l’administration pénitentiaire (détenues, en aménagement de peine ou suivies au titre d’une mesure
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