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La route devant soi

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Il s’appelle Kkrist Mirror. C’est un auteur de bandes dessinées monomaniaque : la majeure partie de son œuvre est consacrée aux gens du voyage. Son album sur le camp de concentration tsigane de Montreuil-Bellay (Maine-et-Loire) a été maintes fois primé. Après Gitans et Tsiganes, les 132 pages de traits charbonneux en noir et blanc de Manouches sont inspirées d’un récit de Daniel Boitard, instituteur auprès des gens du voyage. A travers l’histoire de Tinoir, patriarche d’une grande famille manouche, ce sont les modes de vie de cette communauté nomade que l’on découvre. Où que les caravanes s’installent, Tinoir est l’interlocuteur de la police et des maires. C’est lui qui négocie pour éviter les expulsions, pour avoir une benne à ordures, l’électricité ou l’eau. Lui aussi qui prend la parole devant un juge pour défendre l’intérêt des siens. Dans cette tranche de vie racontée en dessins, il va d’ailleurs devoir se rendre au tribunal de grande instance pour obtenir gain de cause sur l’occupation d’une parcelle aux abords d’une commune. Un épisode qui s’est déroulé peu de temps après la promulgation de la loi pour la sécurité intérieure, qui compliqua encore plus la vie des Manouches.La…
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