Publié le : Dernière Mise à jour : 05.09.2017Par : Sandra MignotLecture : 3 min.
« Je ne me reconnais pas vraiment dans le terme “manager”, débute Maïwenn Abjean, la directrice de l’association grenobloise Femmes SDF. Mon rôle, c’est de donner le sens et la direction du projet, de lui donner de la vie. C’est bien cela, d’ailleurs, la signification du verbe “animer”, non ? » Cette mère de 38 ans, encore en congé parental pour quelques mois, témoigne d’un parcours original en ayant débuté sa vie active sur le terrain humanitaire. Au Burkina Faso, au Sri Lanka puis au Sud-Soudan, elle s’est engagée auprès de diverses ONG en tant que chef de projet sur des programmes postcatastrophe ou au bénéfice des enfants des rues. « Cela m’a donné le goût de l’animation et de l’accompagnement d’équipe, mais j’ai aussi touché aux questions administratives et financières de la gestion de projet. »Rester proche du terrainUn profil polyvalent et un regard non formaté qui étaient précisément ce que recherchait Marie-Claire Vanneuville, sociologue, lorsqu’en 2010 il lui a fallu se mettre en quête d’un successeur à la tête de la structure qu’elle avait cofondée (1). « Nous ne voulions pas un travailleur social ni quelqu’un venant de Grenoble, résume-t-elle. Nous cherchions un regard…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques