Une expérimentation d’alternative à la prison pour des personnes souffrant de troubles psychiatriques
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Publié le : Dernière Mise à jour : 12.09.2017Par : Anne SimonotLecture : 2 min.
L’association Médecins du monde a signé, le 5 mai, avec cinq ministères, un protocole d’engagement – sous la forme d’un contrat à impact social – qui vise à tester « une alternative à l’incarcération des personnes [sans domicile fixe] souffrant de troubles psychiatriques sévères, par le logement et le suivi intensif », dans le cadre de la politique de lutte contre la récidive. Mise en œuvre d’ici à la fin de l’année, cette expérimentation doit bénéficier à une centaine de personnes sur une durée de cinq ans, selon le communiqué commun des services de Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, de Jean-Jacques Urvoas, garde des Sceaux, d’Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, de Thierry Mandon, secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche, et de Martine Pinville, secrétaire d’Etat chargée du commerce, de l’artisanat, de la consommation et de l’économie sociale et solidaire (ESS).Plus précisément, ce protocole va permettre de mettre en œuvre une expérimentation auprès du tribunal de grande instance de Marseille « au bénéfice de personnes condamnées présentant des pathologies psychiatriques et en situation de précarité…
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