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Consentir à notre vulnérabilité

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Les travailleurs sociaux doivent accompagner les personnes vulnérables sans se subsituer à elles. Une éthique de la relation qui s’ancre dans la vulnérabilité qu’ils ont en partage, explique Philippe Merlier, professeur de philosophie et formateur en travail social(1).
« Vulnérabilité” vient du latin vulnus : la blessure, la plaie. Le terme grec ancien oulè désigne la cicatrice. Etre vulnérable, c’est donc être susceptible de se retrouver blessé, affaibli, diminué. En ce sens, notre fragilité face à un accident de la vie est toujours possible. Cette vulnérabilité est notre lot à tous, c’est le fond commun de fragilité humaine que partagent le soignant et le soigné, le travailleur social et l’usager, et ce fond commun d’humanité nous met à égalité. Tous, nous sommes à la merci de la fortune, de l’accident et de la mort. Peut-être même cette égalité corrige-t-elle, dans une certaine mesure, la dissymétrie de tout rapport hiérarchique présent dans la relation de soin ou dans l’accompagnement social. Même mon médecin peut tomber malade, même mon référent social peut avoir besoin de soutien…En droit, un rapport de…
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