Non-rétroactivité du passage en niveau II des diplômes : pour l’ANAS, la priorité est ailleurs
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Publié le : Dernière Mise à jour : 01.09.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
« Le débat sur la non-rétroactivité de la reconnaissance au niveau II est un mauvais procès », a réagi l’ANAS (Association nationale des assistants de service social) après les annonces du 21 mars de la secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées et de la lutte contre l’exclusion, Ségolène Neuville. Selon celles-ci, concrétisées depuis par un arrêté(1), les cinq diplômes actuellement de niveau III seront classés au niveau II à partir de 2018, après leur réingénierie. Ce qui a suscité la colère de la CFDT-Interco et de l’Organisation nationale des éducateurs spécialisés, pour qui le fait que seuls bénéficieront de cette reconnaissance les diplômés à partir de 2021 est une « tromperie sans nom ». « Lors de la mise en place des 180 ECTS [systèmes de crédits européens] pour les cinq diplômes concernés, dans le cadre du processus de Bologne, il n’y a pas eu de rétroactivité et aucun professionnel diplômé avant cette mise en place n’a eu automatiquement l’Europass (supplément au diplôme) avec les 180 ECTS », commente l’association.Selon l’ANAS, il faudrait, pour les diplômes obtenus avant 2021, « créer des passerelles et la possibilité de suivre des modules sur les enseignements…
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