Psychiatrie des mineurs : des pistes pour améliorer la prise en charge
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Publié le : Dernière Mise à jour : 27.09.2017Par : Diane RoubinowitzLecture : 5 min.
« Selon l’Organisation mondiale de la santé, plus de 50 % des pathologies psychiatriques de l’adulte apparaissent avant 16 ans. » C’est ce qu’indique la mission d’information du Sénat sur la situation de la psychiatrie des mineurs en France dans un rapport présenté le 5 avril(1). Paradoxalement, c’est « principalement la psychiatrie des adultes qui suscite l’intérêt, la situation de la psychiatrie des mineurs étant relativement peu étudiée en tant que telle ». Pourtant, selon les rapporteurs Alain Milon (LR) et Michel Amiel (RDSE), la psychiatrie des mineurs présente un double intérêt : d’une part, dans sa continuité avec la psychiatrie des adultes, et, d’autre part, dans sa spécificité, l’enfant n’étant pas un « adulte miniature ». Il leur paraît donc nécessaire « d’agir le plus en amont possible avec les instruments adaptés […] d’autant plus que, s’ils sont pris suffisamment tôt, certains troubles peuvent disparaître et l’enfant ou l’adolescent guérir ». Pour ce faire, la mission avance 52 propositions, articulées autour de trois objectifs : mobiliser l’ensemble des acteurs pour assurer une prévention et un repérage précoces, permettre la continuité des soins dans la prise en charge,…
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