Le « livre blanc » sur l’immobilier pénitentiaire doit servir au prochain gouvernement, estime Jean-Jacques Urvoas
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Publié le : Dernière Mise à jour : 18.09.2017Par : Sandrine VincentLecture : 3 min.
« Ce rapport est tout à la fois un début et une étape fondamentale pour construire un consensus autour d’un enjeu déterminant. » C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Justice, le 4 avril, en recevant le « Livre blanc sur l’immobilier pénitentiaire »(1) qu’il avait commandé en décembre dernier à Jean-René Lecerf, président (LR) du conseil départemental du Nord et ancien rapporteur de la loi « pénitentiaire » du 24 novembre 2009, après avoir annoncé la construction de 33 nouveaux établissements pénitentiaires et de 28 quartiers de préparation à la sortie(2). Car Jean-Jacques Urvoas en est convaincu : sur la situation des prisons françaises, « il est possible de s’élever au-delà des clivages partisans et d’établir un diagnostic partagé pour enfin relever des défis ».Vers une loi de programmation ?Si, à moins de trois semaines de l’élection présidentielle, il est légitime de s’interroger sur le devenir de ce rapport, le garde des Sceaux considère quant à lui que, « d’une certaine façon, ce document est l’étude d’impact de la prochaine loi de programmation budgétaire pour la Justice » qu’il appelle de ses vœux depuis la présentation de son rapport sur l’encellulement individuel en septembre…
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