Publié le : Dernière Mise à jour : 29.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 2 min.
« J’ai rencontré Brigitte il y a dix ans dans un café parisien, en sortant d’un reportage à l’hôpital Trousseau. Elle était assise sur son “scooter” et dégageait une forte présence », confie Elisabeth Schneider, photographe et collaboratrice des ASH, qui publie un livre de photos consacré à cette femme atteinte de la sclérose en plaques. « Nous avons fait connaissance. Je lui ai montré mon travail sans arrière-pensée. Trois mois plus tard, c’est elle qui me demandait de la prendre en photo. J’ai accepté, mais à mes conditions. » Lesquelles sont claires : Elisabeth Schneider ne réalisera pas qu’un portait de Brigitte, mais la suivra pour un reportage au long cours sur son quotidien. Très vite, celle qui souffre déjà de la maladie depuis une dizaine d’années ouvre son intimité à l’artiste. « Elle a accepté que je photographie son combat pour l’autonomie. Brigitte est une femme très sensible mais aussi très forte – je dirais même qu’elle a du cran. » Dans M’aime pas peur, la quarantaine de clichés pris de 2004 à 2009 est accompagnée de textes tirés d’un entretien réalisé par la photographe en 2016. Brigitte y commente l’évolution de son affection, les images de Berck-sur-Mer (Pas-de-Calais),…
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