Pression sur l’aide aux migrants : le défenseur des droits tire le signal d’alarme
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Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
La mairie de Calais (Pas-de-Calais) vient d’essuyer un nouveau revers dans le bras de fer qui l’oppose aux associations d’aide aux migrants. Plus de un mois après avoir ordonné à la ville de retirer la benne qui bloquait l’accès à un site du Secours catholique pour empêcher l’installation de douches, le tribunal administratif de Lille a, le 22 mars, suspendu les décisions et arrêtés récemment pris par la municipalité pour interdire la distribution de repas aux exilés sur plusieurs emplacements du territoire de la commune. Des décisions d’autant plus graves qu’elles émanaient « de l’autorité tenue d’assurer le respect de la dignité humaine sur son territoire et, dans ce cadre, de tenir compte des besoins élémentaires des personnes sans abri qui s’y trouvent lorsqu’ils ne sont pas suffisamment pris en compte par les services publics », considère le Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI), l’une des 11 associations à avoir saisi le juge des référés. Alors que le GISTI critique la crainte de l’édile, Natacha Bouchart (Les Républicains), de voir se créer « des points de fixation » à la suite du démantèlement de la jungle, à l’automne dernier, celle-ci a réagi en appelant…
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