Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : M. LB.Lecture : 3 min.
« Contribuer à améliorer la compréhension des enjeux liés aux politiques migratoires ». C’est l’ambition de la Cimade à travers son « Etat des lieux 2017 » (« Migrations »), dont le premier opus est paru en 2009. Mettant l’accent sur les « conséquences du durcissement incessant des lois et des pratiques administratives » à l’égard des étrangers, l’association entend, en pleine campagne électorale, lancer « un cri d’alerte et un appel à des changements d’orientation ». Elle innove dans sa stratégie pour toucher à la fois les décideurs et l’opinion publique : une opération d’affichage « sauvage » (relayée sur Twitter avec le hashtag #QuandEllesNeTuentPas) a été prévue dans plus de 50 villes de France dans la nuit du 29 au 30 mars, un flash code inséré sur les affiches permettant de télécharger son rapport. Egalement destinataires de ces supports de campagne : les parlementaires français et européens, les élus locaux, les préfets, les membres du gouvernement…« Faux malades », « faux parents d’enfants français », « faux couples »… La Cimade dénonce les pratiques administratives « fondées sur la suspicion » et le contrôle. Une tendance renforcée, souligne-t-elle, par la loi du 7 mars 2016…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques