Publié le : Dernière Mise à jour : 14.02.2018Par : Eléonore VariniLecture : 1 min.
Nour est parti voilà quarante-huit ans travailler en France. Pendant toutes ces années, il a envoyé de l’argent à sa famille restée en Kabylie. Il faisait de temps en temps le voyage vers l’Algérie pour voir son épouse et ses enfants. Depuis quatre ans, il ne donne plus aucune nouvelle. Est-il malade ? Mort ? Sa femme Rekia veut en avoir le cœur net, le retrouver et le ramener au pays. Paris la blanche, c’est d’abord le récit de ce périple, une véritable aventure pour cette septuagénaire qui n’a jamais voyagé. Après la traversée en bateau, Rekia n’a que quelques pistes pour retrouver Nour, d’abord à Marseille – croit-elle –, puis à Paris. Grâce à l’aide de quelques bonnes âmes, c’est finalement dans un foyer de banlieue que sa quête s’achève. Un immeuble habité mais en phase de destruction, planté sur un terrain vague au milieu de tours fantômes. Nour a passé sa vie dans des foyers Adoma, aux côtés d’autres travailleurs immigrés. De l’Algérie, il n’a plus beaucoup de souvenirs. Il y a, en tout cas, très peu d’attaches. Ce qu’il a du mal à faire comprendre à la femme qu’il aime. Ce long métrage de Lidia Leber Terki est aussi le portrait d’un homme taiseux, heureux de retrouver sa femme,…
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