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A l’ombre des mines

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« Avant il y avait moins de violence dans le quartier, moins de poubelles cramées et de carreaux cassés ; il y avait plus d’enfants qui jouaient dans la rue, des barbecues entre voisins… Tout ça, c’est fini, maintenant, c’est mort », se lamente Loïc, qui n’a pourtant que 15 ans. Déjà, il rêve de partir loin de Lens (Pas-de-Calais) et de sa cité 12-14 pour « avoir un bel avenir, une belle vie ». Au-delà du terril (colline artificielle construite par l’accumulation de résidu minier), existe selon lui un autre monde, où il trouvera un travail qui lui permettra de s’offrir tout ce qui lui fait aujourd’hui défaut. Loïc et Théo, son frère de 10 ans, sont élevés par leur mère. De leur père, ils ne parlent jamais. Tout juste apprend-on qu’il est peintre en bâtiment et qu’il fut une époque où l’argent manquait moins. Vivre à trois avec près de 900 € par mois est loin d’être évident. « Des fois, le matin, je ne déjeune pas. Avant, quand ma mère avait des sous, je mangeais des céréales. Maintenant, juste du café », explique Théo, également lassé des frites qui lui sont servies à chaque repas. Tandis que Loïc tente de vaincre sa phobie scolaire – depuis la classe de cinquième, il est harcelé par…
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