Autisme et emploi : le rapport « Schovanec » lance des pistes pour rattraper le retard de la France
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Publié le : Dernière Mise à jour : 14.02.2018Par : Diane RoubinowitzLecture : 5 min.
« En France, le chantier de l’emploi des personnes autistes n’en est de toute évidence qu’à ses premiers balbutiements. » C’est ce qu’indique Josef Schovanec dans un rapport très attendu consacré à l’accès à l’emploi et à l’enseignement supérieur des personnes autistes(1), remis le 16 mars à Ségolène Neuville. Le philosophe et écrivain, atteint lui-même d’une forme d’autisme de type Asperger, avait été missionné en mai 2016, lors de la conférence nationale du handicap, pour « résumer en un rapport les orientations que l’action publique pourrait faire siennes » face à « l’inadmissible retard de la prise en compte de la situation des personnes adultes autistes en France »(2). Dans ses conclusions, Josef Schovanec constate qu’il existe en France de nombreuses entraves au devenir professionnel des personnes autistes (absence de données, représentations négatives de l’autisme, polémiques…). S’inspirant des multiples initiatives locales existantes en la matière ainsi que des modèles fonctionnant à l’étranger, il formule un certain nombre de recommandations destinées à appeler l’Etat, les entreprises, les associations et l’enseignement supérieur à adapter le système français. Focus sur quelques-unes…
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