Contesté, le centre de « déradicalisation » de Pontourny va accueillir une deuxième « cohorte »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 06.09.2017Par : M. LB.Lecture : 4 min.
Sur le premier et unique centre de « déradicalisation », ouvert en septembre dernier à titre expérimental à Pontourny, dans la commune de Beaumont-en-Véron, en Indre-et-Loire, la dernière salve est venue des rapporteures de la mission d’information « Désendoctrinement, désembrigadement et réinsertion des djihadistes en Europe », les sénatrices Esther Benbassa (EELV) et Catherine Troendlé (LR). Dans un bilan d’étape, elles considèrent que la prise en charge de la déradicalisation en France est un « échec » et, indique l’AFP dans une dépêche du 22 février, qualifient de « fiasco » la structure de Pontourny. Celle-ci n’a plus de pensionnaire depuis le 8 février, après la condamnation de l’un d’entre eux pour des faits de violence, incompatible avec les critères de prise en charge. « La situation a mis une pression forte sur le centre, les cinq personnes qui restaient et en étaient parties pour le week-end n’ont plus voulu rentrer », explique Pierre Pibarot, directeur du groupement d’intérêt public (GIP) « Réinsertion et citoyenneté » (composé de l’Etat, représenté par le comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation, et de l’Etablissement pour l’insertion…
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