Publié le : Dernière Mise à jour : 18.09.2017Par : Florence RaynalLecture : 11 min.
Malgré son intérêt, le placement extérieur, qui permet d’offrir un accompagnement global et personnalisé et de favoriser la réinsertion notamment des détenus les plus fragilisés, reste peu développé. Frilosité des magistrats, manque de financements, méconnaissance de la mesure freinent son essor pendant que les associations se retrouvent en proie à d’importantes difficultés financières.
« Lors d’une commission territoriale d’admission en CHRS [centre d’hébergement et de réinsertion sociale], on nous a présenté la situation d’un mineur incarcéré à 14 ans, pour des faits très graves, qu’on libère à 26 ans en sortie sèche. Quel CHRS est équipé pour accueillir un tel jeune, qui a passé près de la moitié de sa vie en prison ? Comment peut-on le laisser sortir sans aucun étayage ? », s’indigne Isabelle Lacape, directrice de l’association Emergence-s à Rouen. Lors de la journée nationale de la fédération Citoyens et justice(1), la vice-présidente de sa commission nationale post-sententielle déplorait ainsi l’insuffisant recours aux aménagements de peine et, en particulier, au placement extérieur.Entre le dedans et le dehors – hors prison mais dans…
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