Publié le : Dernière Mise à jour : 27.09.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 4 min.
Sept ans après l’instauration de l’obligation de gratification des stages, le sujet demeure épineux dans le travail social. Lignes budgétaires fragiles, tuteurs débordés par leurs missions, demande supérieure à l’offre… Les obstacles sont nombreux sur le chemin de l’alternance intégrative, poussant le secteur à envisager une rénovation de son modèle.
Diffusé sur Internet, le communiqué a rencontré un certain écho. Signé par « Les étudiants assistants sociaux 2e année » de l’Arifts (Association régionale pour l’institut de formation en travail social)-Nantes, il dénonce la mise en place par l’école d’une attestation sur l’honneur dans laquelle les étudiants précisent que leur statut les exclut du champ de la gratification des stages. « Ces étudiants acceptent de renoncer à la gratification, s’insurge le texte. Comme si la difficulté à trouver des stages, à s’épuiser plusieurs semaines durant, n’était pas suffisante ! » Une attaque injustifiée et regrettable, déplore Christophe Verron, le directeur pédagogique adjoint de l’école : « Il faut replacer les choses dans leur contexte, recadre-t-il. L’an dernier, quelques terrains nous ont informés…
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