Publié le : Dernière Mise à jour : 30.12.2017Par : É. V.Lecture : 3 min.
Lorsqu’ils parlent d’elle, les enfants malentendants de l’établissement lui attribuent le nom-signé « Celle qui regarde dans les yeux »(1). Certains de ses collègues, eux, lui trouvent un air de la Joconde. C’est dire si Caroline Bloy-Denel, la directrice du centre Augustin-Grosselin (institut d’éducation sensorielle qui accueille à Paris 65 jeunes de 3 à 20 ans déficients auditifs avec ou sans handicaps associés) de la Fondation Léopold-Bellan, a un regard particulier, à la fois direct et mystérieux. Cette quadragénaire – dont les livres de chevet, sur le management associatif, sont signés Jean-Louis Laville, Henry Mintzberg et Karl Palanyi – est devenue directrice d’établissement il y a seulement trois ans et demi. Pour autant, cette juriste en droit du travail de formation n’était pas étrangère au secteur social et médico-social : elle a travaillé pendant dix ans au sein du Snasea, jusqu’à sa fusion avec le SOP pour former le Syneas(2). Elle y a exercé en tant que conseil juridique auprès des adhérents, puis responsable du pôle « formation professionnelle », et enfin responsable de la vie régionale. Un poste qui l’a fait voyager à travers la France et l’a « confrontée aux structures…
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