Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Eléonore VariniLecture : 12 min.
En haute montagne, sur une petite île, en rase campagne… Certains ESMS se trouvent très en retrait des zones urbaines. Ce qui, au-delà d’une image pittoresque, présente pour les responsables de lourdes contraintes en termes de transport des usagers ou de recrutement des équipes.
« La première fois que j’ai visité l’établissement, je me suis dit que le personnel avait beaucoup de courage de venir travailler aussi haut, aussi loin et dans un climat aussi rude. » Pourtant, peu de temps après, Djamel Bouhouhou a pris la direction du centre Louis-Defond, à Salagosse (Gard) et poursuit, depuis cinq ans, sa mission dans ce hameau acheté dans les années 1950 par l’association des Amis de Tatihou. Comme ce CEP isolé dans les Cévennes, nombreux sont les établissements que les GPS ont du mal à localiser, où le réseau téléphonique est mauvais et la connexion Internet encore plus compliquée. Des structures situées à près d’une heure d’un centre-ville ou accessibles uniquement par bateau, qui bénéficient, certes, d’un cadre magnifique et d’un air pur, mais pour lesquelles les contraintes sont de plus en plus pesantes.Etablir ces dispositifs « loin de tout »…
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