Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : C. H.Lecture : 3 min.
Passe-t-on, avec le projet pour l’enfant, « d’un écrit sur les familles à un écrit avec les familles » ? Cette question est au cœur d’une recherche-action réalisée par une actrice de terrain dans le Finistère.
Chargée de mission en 2013 et 2014 pour la mise en œuvre du projet pour l’enfant (PPE) dans le Finistère, Magalie Vendé s’est notamment intéressée à l’implication des protagonistes – parents, enfants, professionnels – dans la rédaction de ce document. La démarche de coconstruction que sous-tend le PPE recueille un large consensus, mais l’association des familles à l’écrit n’entre pas forcément ipso facto dans les pratiques. D’où l’importance d’accompagner les travailleurs sociaux à cet égard, ce qui a été l’objet d’ateliers avec les équipes éducatives que la chargée de mission a animés. De fait, il arrive que les professionnels soient réticents à associer les familles à l’écriture du PPE. « Les enfants et les parents ne pourraient exprimer par écrit ce qui était jusqu’à présent dit oralement », ce propos fait partie des réflexions récurrentes entendues par Magalie Vendé(1).Le premier frein invoqué est la « limite intellectuelle » des intéressés.…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques