Recevoir la newsletter

La gestion des suites du démantèlement de Calais met les associations en colère

Article réservé aux abonnés

Ce fut « une mauvaise réunion ». Le commentaire de Florent Gueguen, directeur général de la Fédération des acteurs de la solidarité, à l’issue de la réunion de bilan de la situation à Calais, le 30 janvier, avec Bruno Le Roux, ministre de l’Intérieur, et Emmanuelle Cosse, ministre du Logement (voir ce numéro, page 7), suffit à résumer la colère des associations. Trois mois après le démantèlement de la « jungle », ces dernières sont loin de partager le satisfecit des ministres. Elles « avaient porté deux types de demandes, explique Florent Gueguen. Le maintien d’un dispositif humanitaire minimal, sachant qu’entre 400 et 500 personnes sont désormais réparties à Calais dans de petits campements, et la reprise des orientations vers les CAO [centres d’accueil et d’orientation]. Tout cela nous a été refusé au motif que le ministre de l’Intérieur veut faire place nette ! »Or, défendent les associations, seule la prise en charge des migrants se présentant désormais sur la Lande peut éviter l’émergence de nouveaux bidonvilles. « A trois mois de la présidentielle, le gouvernement n’a pas voulu prendre d’initiative interprétée comme favorisant la reconstitution de campements », constate Pierre…
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Côté terrain

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur