Publié le : Dernière Mise à jour : 29.07.2017Par : F. R.Lecture : 3 min.
De 2012 à 2015, la recherche-action « Namie » s’est penchée sur la relation entre les mineurs isolés étrangers et leur éducateur référent. Dans le cadre d’une approche interculturelle, elle visait à permettre à chacun d’accéder à la représentation de l’autre et à favoriser l’alliance éducative.
« J’ai la tête lourde, j’ai l’impression de devenir fou […], je veux quitter le foyer, je ne supporte pas ce groupe, ni les éducateurs présents… » Tels étaient les propos d’un jeune suivi par le secteur éducatif auprès des mineurs non accompagnés (SEMNA) de l’aide sociale à l’enfance (ASE) de Paris. « A un moment, on sent qu’il y a quelque chose à comprendre au niveau culturel qui pourrait débloquer la situation », explique Solange Tonga, éducatrice spécialisée. Pour répondre à de telles difficultés, le Centre Babel a mené la recherche-action « Nouvel accueil des mineurs isolés étrangers » (Namie)(1) à la Maison de Solenn-maison des adolescents de Cochin-Paris de 2012 à 2015, qui repose sur une approche transculturelle. « La clinique nous a montré la nécessité d’accueillir, dans un dispositif innovant, le MIE avec son référent éducatif pour apaiser et…
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