Aider les jeunes à devenir sujets de leur histoire
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Publié le : Dernière Mise à jour : 30.08.2017Par : Florence RaynalLecture : 11 min.
De plus en plus de mineurs isolés étrangers arrivent sur le territoire français et posent de nouveaux défis aux acteurs de la protection de l’enfance et du soin. De leur côté, après avoir vécu maints périls, souffrant de traumatismes et de la séparation d’avec leur famille, ces jeunes sont confrontés à un accueil souvent en décalage avec leurs attentes et leurs besoins.
« De janvier à octobre 2016, 5 365 mineurs isolés étrangers [MIE] ont été accueillis sur le territoire français, c’est plus que durant toute l’année 2015. Depuis septembre, chaque semaine, 250 jeunes non accompagnés sont évalués mineurs… », relevait Marie Derain, conseillère pour les droits de l’enfant auprès de la ministre de l’Enfance, lors d’un colloque sur les mineurs isolés étrangers en octobre dernier(1). Un afflux auquel s’ajoute une partie des jeunes évacués de la « jungle » de Calais(2). « L’un des enjeux est de réussir à mobiliser tous les outils de la protection de l’enfance renforcée par la loi du 14 mars 2016 pour faire entrer ces jeunes dans les dispositifs de droit commun », soulignait-elle. Les grandes villes sont particulièrement touchées par le phénomène. A…
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