Publié le : Dernière Mise à jour : 14.08.2017Par : Eléonore VariniLecture : 1 min.
Médecins du monde a 30 ans. « Plutôt que de célébrer cet anniversaire en mettant l’accent sur nos victoires, nous avons décidé, à quelques semaines des élections présidentielles, de donner un visage aux exclus que nous accompagnons. Une “mise au poing” pour dénoncer, pour s’indigner mais surtout pas pour se résigner », explique Françoise Sivignon, présidente de l’association. C’est dans un espace d’exposition parisien dédié à la création contemporaine que seront accrochées pendant cinq semaines les œuvres de six photographes – français, belge, espagnol, néerlandais – et d’un vidéaste, à qui Médecins du monde a confié la tâche de réaliser, en cinq jours au maximum, un reportage personnel illustrant la précarité. « Il s’agit de photographes qui n’ont pas l’habitude de travailler sur ces thématiques que sont l’usage de drogues, la prostitution, le mal-logement ou l’asile. Une façon de renouveler le regard que l’on porte sur nos usagers », précise la présidente. Claudine Doury a suivi le quotidien de Sarah, Roumaine de 11 ans qui vit dans un squat de la Seine-Saint-Denis. « Elle était déscolarisée et désœuvrée, note la photographe. Ses journées ne sont pas structurées comme celles des…
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