Publié le : Dernière Mise à jour : 26.08.2017Par : Mélanie MermozLecture : 3 min.
« Il est arrivé que des partenaires extérieurs me voyant en fauteuil roulant mettent quelques instants à comprendre que c’est moi qui dirige la structure », s’amuse Oswaldo Jacques, directeur du SAJ (service d’accueil de jour) et du SAVS (service d’accompagnement à la vie sociale) de l’APF (Association des paralysés de France) à Allonne, dans l’Oise. Outre quelques quiproquos cocasses, son handicap moteur nécessite un léger aménagement de son poste : un chauffeur-accompagnateur à mi-temps est à ses côtés pour le conduire dans ses nombreux déplacements, l’aider à mettre son manteau…(1). « Travailler au sein de l’APF facilite. Quand je mange avec mes collègues du SAVS, le fait qu’ils m’aident pour le repas ne pose pas de problème », apprécie-t-il. Directrice de quatre services « enfants » de l’APF dans l’Oise, Brigitte Becq collabore avec lui depuis l’époque où il dirigeait la délégation APF du département. « Quand il a pris son poste au SAJ et au SAVS, nous nous sommes retrouvés plus fréquemment dans des réunions, j’avais tendance à me proposer pour des petits gestes comme sortir son ordinateur, sans vouloir le vexer. Nous en avons parlé et avons conclu que quand il a besoin, il me…
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