Publié le : Dernière Mise à jour : 02.08.2017Par : Clémence DellangnolLecture : 6 min.
Poussés par le plan Vigipirate, complété par des guides et une circulaire publiés l’été dernier, les établissements et services sécurisent leurs sites et forment leurs salariés. Un exercice délicat à aborder avec prudence, pour éviter de fragiliser davantage les publics accueillis.
Plus d’électricité, interdiction de sortir et obligation de cacher rapidement les enfants. Voilà la situation à laquelle s’est trouvée confrontée l’équipe d’une crèche associative située près de la porte de Vincennes, à Paris, le 9 janvier 2015. A quelques pas de là, dans un quartier bouclé, les forces de l’ordre s’apprêtaient à donner l’assaut contre le preneur d’otages de la supérette Hyper Cacher. « Les professionnels ont agi au mieux, compte tenu de l’urgence, raconte Philippe Dupuy, délégué national de l’ACEPP (Association des collectifs enfants parents professionnels). Mais avec le recul, l’équipe a regretté que la conduite à tenir face à ce type d’événement n’ait jamais été envisagée. » Rien d’étonnant, tant la situation était alors inédite. Depuis, la survenue d’une attaque ou d’un acte terroriste visant ou touchant une structure sociale ou médico-sociale…
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