Publié le : Dernière Mise à jour : 02.09.2017Par : É. V.Lecture : 2 min.
Quelle famille ! L’enfance de Dan, de son frère et de ses trois sœurs a été rythmée par les opérations et les cycles de chimiothérapie liés au cancer de leur mère. Pendant toutes ces années, Bob, leur père, a été leur boussole. Jusqu’au jour où ce marathonien obsédé par son hygiène de vie a commencé à ressentir des tiraillements musculaires dans la poitrine. A 55 ans, le diagnostic tombe : Bob est atteint de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), appelée aussi « maladie de Charcot » (ou « de Lou Gehrig », aux Etats-Unis), maladie neurodégénérative laissant une courte espérance de vie. Avec 1 fauteuil (roulant) pour 2 – titré en anglais Home is (fucking) burning –, Dan Marshall propose de « faire le grand saut et plonger dans la tragédie familiale » : « Nous n’avions aucune idée de ce que nous devions faire, mais personne ne sait trop quoi faire face à un drame qui vient bouleverser son existence. Alors nous avons fait de notre mieux, et ce n’était pas terrible », écrit-il en introduction d’un récit autobiographique qui se révélera politiquement incorrect et d’une franchise sans borne. Si le roman raconte ces deux années au côté d’un père dont la maladie évolue rapidement – et pour…
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