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Lionel Saporiti : « J’ai observé chez les seniors de la rue une capacité à maintenir des liens, voire à en recréer »

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Comment peut-on vivre plus de dix ans à la rue sans recourir aux aides sociales ? C’est pour répondre à cette question que Lionel Saporiti, sociologue et éducateur spécialisé, a enquêté durant de longs mois auprès d’un petit groupe de personnes sans abri de l’est de la France. En se sentant utile et en entretenant des liens sociaux et affectifs figurent au nombre des réponses.
L’idée de votre thèse est-elle née de votre expérience d’éducateur spécialisé ?J’ai commencé mes études de sociologie en même temps que celles d’éducateur. J’ai obtenu mon DEES [diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé] en 2008 et j’ai tout de suite voulu travailler sur la question de la grande précarité, avec un premier poste en CHRS [centre d’hébergement et de réinsertion sociale]. Celui-ci accueillait des personnes en insertion et d’autres orientées par le 115 qui ne souhaitaient pas nécessairement un hébergement pérenne ni un accompagnement social. Cela m’interrogeait. Dans mon mémoire de master en sociologie, je voulais comprendre pourquoi des personnes vivant à la rue se détournaient de tout accompagnement social. J’ai continué à creuser cette question dans ma thèse…
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