Publié le : Dernière Mise à jour : 04.08.2017Par : Caroline HelfterLecture : 1 min.
« La carence d’amour parental nuit gravement au devenir de l’enfant », rappelle Philippe Gaberan, directeur du pôle « éducation spécialisée » de l’Institut de formation et de recherche en action sanitaire et sociale (Ifrass) de Toulouse. Mais qu’en est-il du manque d’affection pour un enfant qui grandit en institution ? A-t-il les meilleures chances de se développer sans relation d’amour avec les adultes qui l’entourent, en particulier son éducateur référent ? En séance d’analyse des pratiques, l’auteur a bien constaté que les professionnels consentent à admettre, dans l’accompagnement au grandir, la présence d’un certain « je ne sais quoi » qu’ils perçoivent intuitivement. Mais de là à parler d’amour ! C’est pourtant ce que fait ici Philippe Gaberan, avec le renfort éclairant de philosophes et de romanciers. Levant les non-dits, les euphémisations et les interdits qui empêchent de penser l’importance de l’amour dans la relation éducative comme point d’ancrage d’une possible inflexion de la trajectoire d’enfants en souffrance, le formateur appelle les éducateurs à se réconcilier avec le verbe « aimer ». « Pour aider l’enfant à s’en sortir […], il faut une force d’impulsion puisant…
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