Publié le : Dernière Mise à jour : 26.07.2017Par : Catherine Sanson SternLecture : 1 min.
En mars 2015, après un long périple depuis Homs, une vingtaine de familles syriennes fuyant la guerre sont arrivées à Toulouse. A partir de janvier 2016, Céline Delestré a décidé d’aller à leur rencontre avec son appareil photo, dans les bâtiments inoccupés du quartier des Izards où elles se sont installées, avant d’en être expulsées en mai 2016 et d’être éparpillées dans la région. Au lieu de se mettre en position de surplomb, la photographe a choisi de les apprivoiser en posant son appareil à côté d’elle, à disposition. Certains (dont beaucoup d’enfants) s’en sont emparés pour prendre eux-mêmes des photos. Un lien très fort s’est tissé. Le résultat, Histoire(s) possible, est une installation photographique d’images belles, sensibles et tendres, qui évoquent la vie quotidienne – des repas, des jeux, la découverte de Toulouse – de ces personnes souvent invisibles… Les clichés sont accompagnés de mots simples, premières paroles dans une langue nouvelle, ou de vers de l’actrice et poétesse syrienne Fadwa Suleiman.L’association d’éducation aux médias « Qu’est-ce que tu vois ? » adapte la forme de cette exposition aux lieux qui l’accueillent, et peut l’enrichir d’une installation vidéo,…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques